Cours d'alchimie métallique par voie humide

Si vous vous intéressez à l'alchimie, vous savez certainement qu'il existe conventionnellement DEUX VOIES DE LABORATOIRES que sont la voie sèche de l'antimoine et la voie humide du cinabre. 

On attribue la première au travail de la STIBINE (à la suite des publications de FULCANELLI et de son disciple Eugène CANSELIET) et la seconde au travail du cinabre (attribué  à un groupe d'alchimistes fondé dans les années 70 par l'alchimiste Roger CARO).

Les publications de ces auteurs ont laissé entendre que la voie sèche est une voie rapide, et la voie humide, une voie longue.

Or, dans la pratique,  rien n'est plus FAUX!

De même qu'on ne peut pas dire qu'il existe seulement deux voies en alchimie!

En réalité, il en existe une multitude à base de nombreuses matières, dont le mercure alchimique fait effectivement partie.

Dans la continuité des erreurs les plus répandues, on pense habituellement que la SÉCHERESSE ou l'HUMIDITÉ d'une voie a quelque chose à voir avec les matières ou les feux utilisés.

Comme le métal MERCURE (qui n'est pas ici ce qu'on appelle le mercure philosophique) est liquide à température ambiante, on a affirmé tout naturellement qu'il concerne les opérations de la voie alchimique humide... 

FAUX!

De même, comme la voie de l'ANTIMOINE nécessite des fours à haute température, on l'a qualifiée de voie sèche, par pure analogie... 

ENCORE FAUX!

Tous ces raccourcis n'ont rien à voir avec la réalité des opérations du laboratoire, qu'il s'agisse de voie sèche ou humide.

En réalité, les adjectifs "SEC" et "HUMIDE" sont employés en alchimie pour qualifier des degrés de difficulté et non de consistance ou de temps.

A la grande époque de l'alchimie du CINABRE, beaucoup de chercheurs sont tombés dans un autre piège immonde.

Celui de croire que la voie du cinabre ne nécessitait aucun laboratoire et présentait moins de dangers que sa cousine l'antimoine.

En France, il y avait donc deux écoles distinctes d'alchimie. Celle d'Eugène CANSELIET (disciple présumé de FULCANELLI) et celle de Roger CARO, fondateur des Frères Aînés de la Rose-Croix (FAR+C).

En réalité, beaucoup d'alchimistes appartenaient secrètement aux deux écoles, pensant pouvoir ainsi multiplier leurs chances de trouver la pierre philosophale d'une manière ou de l'autre...

Dans les deux cas de figure, ils se sont vite aperçus que les deux façons de faire requéraient quand même un LABORATOIRE, et s'avéraient aussi dangereuses l'une que l'autre.

Après la publication de son célèbre "Grand-Oeuvre en photo" dans lequel Roger CARO montrait des lingots d'or et d'argent semblablement obtenus par la pierre de cinabre, tout le monde a voulu suivre la prétendue voie humide.

Une chose est sûre, personne n'a su reproduire de telles transmutations!

Rien d'anormal puisqu'on sait aujourd'hui (à la suite de certaines publications) que la voie du cinabre en masquait une autre (celle du sang) et que le procédé de Roger Caro à base de sulfure de mercure n'était au fond qu'un modèle pédagogique destiné à enseigner les fondamentaux d'une alchimie indienne beaucoup plus ancienne.

Effectivement, même si le mercure peut être utilisé en alchimie de laboratoire dans certaines opérations à haute température, il existe un autre procédé traditionnel qui ne nécessite AUCUN appareillage ni AUCUN feu vulgaire.

Cette voie d'alchimie est dite "interne" car elle implique le corps de l'adepte en tant que relais d'un feu très spécial.

Il est l'un des feux secrets dont parlent les alchimistes, mais comme ils le précisent souvent eux-mêmes, ce feu ne brûle pas les mains...

C'est donc sous couvert des opérations symboliques du laboratoire que fut transmise cette voie aux plus méritants, c'est-à-dire ceux qui ne courraient pas après l'or, et Dieu sait qu'ils sont peu nombreux.  

Tout le monde n'est pas fait pour travailler dans une usine sidérurgique!

Les pratiques d'alchimie métallique peuvent s'avérer coûteuses et dangereuses.

Or, dans le domaine de l'hermétisme, il y a assez de chemins possibles pour que chacun trouve sa propre voie.

La voie humide du mercure conviendra donc mieux à tous ceux et celles qui :

Il y a encore bien d'autres avantages à pratiquer l'antique voie humide du mercure.

Non contente d'être simple et peu encombrante, cette voie ne nécessite en fait que bien peu de choses.

 Selon une devise alchimique très connue, on ne parle ici que d'une seule matière, d'un seul vase et d'un seul feu (et pour ce dernier, pas la peine de craindre un incendie puisqu'il s'agit d'un feu magique qui n'a donc absolument pas la consistance d'une flamme de briquet...)

Ensuite, et non des moindres, cette voie humide s'adapte à TOUTES LES CROYANCES métaphysiques et religieuses.

Que vous soyez chrétien(ne), musulman(ne), juif(ve), hindouiste ou taoïste, vous pourrez la pratiquer sans aucun problème, et c'est ce qui explique que l'on trouve la voie du cinabre dans bien des cultures éloignées les unes des autres... 

Enfin, sachez que la voie humide est une voie LONGUE. Par conséquent, ce qui pouvait paraître rédhibitoire pour les alchimistes des années 70, s'avère ici une BÉNÉDICTION. 

Car en termes de transformation, les voies alchimiques humides sont plus douces que les voies sèches. Elles respectent donc beaucoup plus la courbe d'évolution des alchimistes qui les pratiquent (comparativement aux voies sèches qui, par définition, sont plutôt arides et abruptes — voire spontanées — dans leurs effets).

Même si la pratique de la voie humide reste minimaliste dans les faits et gestes, elle s'adresse à des personnes intéressées par les symboles alchimiques et requiert une certaine réflexion intérieure ainsi qu'un travail d'introspection.

Du fait que les manipulations de laboratoire y sont réduites à leur plus simple expression, il ne s'agit pas d'opérations comparables à celles de l'alchimie végétale.

C'est avant tout une pratique spirituelle impliquant des notions de métaphysiques à vocation transcendantale et mystique.

Les matières et ustensiles d'alchimie y sont utilisés dans un laboratoire vraiment minuscule, qui peut tenir dans une petite boite.

Le gros du travail de transmutation est donc ailleurs et les opérations régulières se déroulent sur un autre plan...

Dans cette formation en 3 module + 1 module BONUS, je vous emmène dans ma classe d'alchimie et devant mon tableau noir.

Rien de tel pour comprendre les explications modernes et traditionnelles qui vous seront données pour être initié(e) le plus rapidement et facilement possible à l'antique voie du mercure.

A l'issue de ce programme d'alchimie pratique, vous serez autonome et pourrez choisir le procédé de laboratoire qui vous convient le mieux. 

En effet, comme il a été dit plus haut, ce genre de pratique alchimique est très modulable. Elle tient compte de votre personnalité, de vos croyances et de votre niveau d'évolution spirituelle.

Dans ce cadre, il n'y a pas de contrainte particulière, si ce n'est d'observer une certaine régularité dans la pratique, même s'il vous sera toujours possible de faire des breaks, d'adapter votre pratique ou même de la déplacer selon les circonstances, ce qui est rarement possible dans les autres voies qui utilisent des laboratoires compliqués...

Dans ce premier module, je vais vous enseigner en clair et sans langue de bois les grands secrets de l'alchimie en voie humide.

Vous découvrirez entre autres choses :

Dans le deuxième module, vous allez comprendre en quoi la SIMPLIFICATION des opérations alchimiques peut augmenter vos chances de succès dans la conduite du Grand-Oeuvre.

Cette simplification ne touche pas que les opérations manuelles.

Elle concerne aussi les dispositions métaphysiques et spirituelles de l'opérateur (ce qui explique l'extrême simplicité des modalités techniques de cette voie (et qui feront bien entendu ENRAGER les obsédés de la complexité alchimique...)

Je vous explique et approfondis dans ce module : 

Dans ce troisième module, je vous explique le DOUBLE mode opératoire de la voie humide dans les moindres détails.

Cependant, vous allez comprendre que ce n'est pas une voie figée identique pour tout le monde.

En suivant des directives précises, vous allez pouvoir CRÉER VOTRE PROPRE PROCÉDÉ de toutes pièces, et insérer votre pratique quotidienne dans ce que vous faites déjà.

L'intérêt est de tenir compte de votre sensibilité, de vos croyances personnelles ou religieuses, et de votre DÉCORUM SPIRITUEL ou initiatique.

Vous n'avez rien à changer, c'est la voie qui se moule à vous et s'adapte aux contingences de votre vie intérieure et extérieure (d'où l'IMMENSE INTÉRÊT que représente ce type de travail alchimique pour quelqu'un QUI SUIT DÉJÀ une voie spirituelle quelconque...

Ce module vous apprendra notamment : 

Je vous explique dans ce BONUS à quoi a servi précisément la voie du cinabre telle qu'elle a été diffusée par les FAR+C dans les années 70.

Cette information capitale vous permettra de comprendre exactement POURQUOI on a fait autant de mystères autour d'un procédé métallurgique qui n'a (pour autant qu'on le sache) jamais conduit personne à la véritable pierre des philosophes. 

Il existe donc une explication très rationnelle (et connue seulement de quelques initiés) qui vous sera dévoilée pour la première fois, et qui mettra fin à toutes les controverses et querelles de chapelle entourant ce sujet sensible dans le petit milieu de l'alchimie française...

Après avoir visionné cette quatrième vidéo, vous saurez QUOI PENSER en toute objectivité et sans aucune équivoque de la voie du cinabre des FAR+C de Roger Caro.

Formation disponible sous forme de vidéos à visionner 
dans votre espace-membre personnalisé + fichiers audio à télécharger

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