L’alchimie et les alchimistes ont toujours fait rêver. Mais pas toujours pour les mêmes raisons. Autrefois, la quête de la transmutation des métaux en or était privilégiée. Aujourd’hui, on sait que le Grand-Oeuvre alchimique est avant tout une quête spirituelle. De fait, de plus en plus de gens s’intéressant à l’hermétisme cherchent à se former en suivant un cours pratique d’alchimie. Or, malgré les commodités qu’offre Internet en matière de formation d’alchimie à distance, une question revient souvent chez les apprentis. Suis-je fait pour devenir alchimiste? Est-ce bien la voie spirituelle qui va me convenir? Serais-je à la hauteur de cet art d’alchimie qui me semble bien compliqué? Dans cet article, je vais vous donner 5 raisons de croire que non seulement vous êtes fait(e) pour l’alchimie, mais qu’en plus vous êtes né(e) alchimiste.
Raison 1 : l’alchimiste est un(e) philosophe de la nature
Contrairement à d’autres voies spirituelles, la pratique de l’alchimie reste en contact avec la matière. C’est d’ailleurs un travail concret sur la matière. Les alchimistes commencent donc leur quête par la recherche de la materia prima.
Or, cette matière se trouve nécessairement dans la nature. Et pour la trouver, il faut avoir établi une communication avec l’environnement naturel du monde.
Un alchimiste raconte que c’est la nature elle-même qui nous guide dans ce chemin. L’alchimiste ne voit donc pas la nature avec l’oeil du botaniste ou du chimiste. Il la voit comme un grand tout intelligent, peuplé de créatures qui ne se montrent qu’à ceux qui aiment la Terre, les champs et les forêts.
Pour l’alchimiste, la nature respire, aime et souffre. Pour lui, les végétaux et les minéraux sont des êtres à part entière, dotés d’un langage secret que seuls les oiseaux savent enseigner.
Par conséquent, si vous êtes touché(e) par la beauté de la nature ; si vous pressentez qu’elle est vivante et qu’elle détient des secrets spirituels qu’elle peut partager avec vous, alors vous êtes alchimiste.
Raison 2 : L’alchimiste fait des rêves éveillés
La plupart des anciens traités d’alchimie parlent du rêve. L’un des plus connus s’intitule «Le songe de Poliphile». Ce roman du XVe siècle raconte de façon allégorique le parcours initiatique de Poliphile dans les couloirs du sommeil.
Le héros s’endort au pied d’un arbre et fait un voyage onirique extraordinaire qui le mènera, selon la tradition hermétique, à reconnaitre la nature illusoire du réel.
En alchimie, la question de la réalité et des apparences est toujours au coeur du travail de laboratoire. Les alchimistes contemporains sont d’accord pour dire que la matière n’est qu’une sorte de lumière congelée. Que notre perception de la réalité n’est pas la bonne. Et qu’elle doit être revue et élargie pour accéder aux grands mystères de l’univers.
Voilà pourquoi la plupart des alchimistes sont aussi des rêveurs lucides. Ils font régulièrement des rêves conscients qui leur prouvent qu’il existe plusieurs niveaux de réalité.
Si vous faites partie de ces personnes qui ont des expériences oniriques à caractère métaphysique, cela prouve que vous appartenez (même sans le savoir) à la grande famille des alchimistes.
Raison 3 : Comme tout alchimiste, vous êtes extrêmement sensible aux ambiances et énergies.
Il ne peut y avoir d’alchimie sans hyper-sensibilité. Toutes les pratiques de laboratoire requièrent des facultés de perception extra-sensorielle. C’est ainsi que se dévoile la nature quand l’alchimiste ouvre sa matière et la libère de ses impuretés.
Les alchimistes sentent les ambiances. Ils se trompent rarement d’impression au contact d’autres personnes, de lieux particuliers, ou encore d’objets divers…
Quand un(e) alchimiste se trouve en présence de la vie, il la sent. Quand il entre en contact avec des nocivités, il les sent aussi.
Ce n’est pas facile à vivre au quotidien quand on est alchimiste. Certains endroits bruyants et surpeuplés lui sont souvent insupportables. Il(elle) fuit les mondanités et les conversations stériles.
Ce n’est pas qu’il(elle) n’aime pas les gens, c’est surtout qu’il(elle) a le sentiment de ne pas être sur la bonne planète.
L’alchimiste est vraiment un être à part. On le lui a souvent fait savoir dans son enfance. Quelquefois violemment.
En revanche, il(elle) est à son aise, seul(e) dans la nature. Loin des hommes et des machines…
Vous êtes-vous reconnu(e) dans ces quelques exemples?…
Raison 4 : Vous êtes conscient d’être dans un travail d’évolution spirituelle ET matérielle
Le désir d’évolution intérieure est commun à l’ensemble des personnes s’intéressant à la spiritualité. La différence, c’est que l’alchimiste comprend intuitivement que sa condition matérielle est aussi importante que la spirituelle.
Les alchimistes ne sont donc pas contre le matérialisme. Ils souhaitent au contraire en faire quelque chose de bien.
L’alchimiste cherche à s’incarner profondément ici-bas. Il entend incarner des valeurs hautes. Il ne cherche pas à fuir le monde dans quelque nirvana illusoire, mais à transformer celui-ci en un paradis terrestre.
C’est le sens même du Grand-Oeuvre alchimique et de sa pierre philosophale que de transmuter la matière en lumière.
L’alchimiste est donc un(e) passeur(se) qui canalise l’énergie divine dans l’épaisseur du monde.
Raison 5 : Vous avez une passion naturelle pour l’alchimie et les alchimistes, sans trop savoir pourquoi…
Nous sommes le produit d’une longue lignée familiale. De croisement en croisement, celle-ci peut remonter à la nuit des temps.
Combien d’alchimistes ont traversé votre lignée? Combien d’adeptes peut-être ont porté à plusieurs reprises votre nom de famille?
Inutile d’aller chercher dans des vies antérieures ce qui ne s’y trouve sans doute pas.
Notre inclination naturelle pour l’art d’alchimie découle plus probablement de vieilles mémoires ancestrales qui reprennent vie à travers nous.
Si vous avez le sentiment d’être héritier(ère) d’une longue tradition. Si vous avez l’intuition d’avoir à continuer le travail alchimique commencé par vos ancêtres. Et si enfin, vous êtes irrévocablement attiré(e) par l’univers alchimique, c’est que vous êtes donc bien né(e) pour devenir alchimiste.
Comment devenir alchimiste?
Si l’iconographie alchimique vous fascine. Si vous ressentez l’envie de triturer des plantes ou des métaux, de faire des potions ou des élixirs végétaux. Et que, même sans y rien comprendre, vous continuez d’acheter des livres d’alchimie juste pour le plaisir de les avoir, ne cherchez plus : vous êtes alchimiste!
Mais comme le disait Brassens le poète, un don sans technique n’est qu’une sale manie!
Il faut donc retrousser ses manches et accepter cette vocation de manière franche et entière.
Et enfin, conseil d’alchimiste averti : ne vous méprenez pas. Ce n’est pas vous qui cherchez le secret alchimique, c’est LUI qui vous cherche.
Répondrez-vous à l’appel?
Si oui, vous pouvez cliquer sur ce lien et entrer (tant que c’est encore possible) dans l’école des alchimistes, où il vous sera donné tous les moyens et toutes les connaissances nécessaires pour passer du virtuel au concret, et réaliser votre rêve (lucide) de toujours.
Faire la pierre philosophale !